Le Cauchemar De Claire Tranches De Vie 02
LE CAUCHEMAR DE CLAIRE Tranches de vie 02
Nous sommes un couple qui a dépassé la cinquantaine et approche, tout du moins pour moi, de la soixantaine, alors que Claire, mon épouse est de cinq ans ma cadette. Prénommé Charles, je suis un obsédé sexuel depuis mon enfance, et il ma fallu un certain temps pour entraîner la femme de ma vie dans des déviances sexuelles et des relations multiples. Nous avons mis en commun ces tranches de vie que nous écrivons à quatre mains, même si le « je » est plus souvent présent que le « nous ».
Pour comprendre le chapitre suivant et même celui davant, il est nécessaire de lire dabord ce qui suit. Au mois de mai, lannée de mes dix-sept ans, je fréquentais déjà B., une autre jeune fille sans pouvoir la sauter. Chaque lundi, je me rendais au bord de la Marne du côté de La Varennes Sainte Hilaire, près de Saint-Maur pour canoter seul ; cest à cette occasion que jai rencontré sur une berge une jeune fille blonde au teint très blanc. Cette adolescente était une très belle plante avec un derrière un peu gros (qui sest affiné par la suite vers ses vingt ans). Elle portait une robe blanche à fleurs jaunes en coton très légère, laissant voir par son décolleté en carré des gros seins ronds qui ballottaient librement sans soutien. Elle était assise au bord de leau, jupe retroussée, ses jambes grandes écartées laissaient apercevoir des cuisses assez fortes et une culotte de coton blanc décolière. Très peu farouche, il ne ma fallu que quelques minutes pour lembrasser et peloter, aussi bien ses gros nichons que jai sortis du haut de sa robe, que sa moule humide que jai atteinte en glissant une main dans linterstice de sa culotte. Après une masturbation énergique, elle a joui en silence, au contraire de mes autres conquêtes, mais si intensément avec des convulsions inquiétantes, quelle sévanouit presque, son corps devenu rigide entre mes bras. Quelques secondes plus tard elle a refait surface et sallongeant sur moi, elle ma embrassé goulûment.
Elle ma dit sappeler Cris. Le soir même de notre rencontre, vers 23 heures, elle est sortie par la fenêtre de sa chambre en entresol et ma rejoint dans un bâtiment en construction face à la villa de sa famille. Nous avons fait lamour debout, contre un monticule de sacs de ciment, nayant aucun endroit convenable pour nous allonger. Malgré tout ce que javais déjà fait avec des filles, cétait mon premier coït et je me suis montré malhabile, ému plus que de raison par cette première fois. Ma partenaire nétait pas plus habile que moi et jai compris plus tard que cétait aussi sa première fois, même si je la croyais plus expérimentée. Nous nous sommes rattrapés le lendemain et les jours suivants.
Presque chaque jour durant presque deux ans, nous avons trouvé le moyen de nous revoir, dans ma chambre détudiant, dans les bois, en canot sur la Marne, dans la forêt de Sénart ou même celle de Fontainebleau où nous y allions avec nos vélos. Chez elle, lorsque je faisais le mur de sa propriété et grimpais dans sa chambre, nous risquions à chaque instant de nous faire surprendre. Je ne pense pas avoir fait lamour avec une fille avec autant de liberté quavec elle. Aucun tabou et une folie furieuse dans nos rapports qui pouvaient durer des heures et des heures. Nous étions à cette époque, très jeunes, mais je ne sais si, avec lâge, jaurais pu la satisfaire très longtemps. Elle a toujours été insatiable et même maintenant jen garde un souvenir incommensurable. Elle a été certainement le meilleur « coup » que jai connu de toute ma vie, se prêtant à tous mes caprices pour les photos que jai faites delle. Malheureusement je lui ai rendu les tirages et les pellicules lorsque nous nous sommes séparés.
Sa famille, faisait partie des notables, leur nom saffichant sur une rue de notre ville depuis deux siècles. Cris nétait pas vierge, violée par un honorable membre de sa famille bourgeoise alors quelle avait tout juste quatorze ans ; pourtant, cette unique fois na pas compté, elle a considéré que nous nous sommes dépucelés ensemble. De plus, conçue hors mariage, elle avait été « adoptée » par une vieille fille célibataire, la sur aînée de sa vraie mère, alors que cette dernière, mariée avec un prof universitaire se faisait appeler « tante » par sa fille qui ignorait tout. Jusquau jour où, fouillant dans les papiers de la famille, elle a découvert la vérité. (Cette confidence, elle me la faite, à mon retour du service militaire, alors quelle venait de découvrir la vérité, à mon retour de mon service militaire). Cest certainement la raison pour laquelle, c elle couchait si facilement : par provocation envers une famille qui lui avait caché, depuis sa naissance la « vérité ».
Plus tard je maperçus quelle était vraiment très amoureuse de moi, alors que jai cru longtemps que cétait uniquement physique. Des circonstances malheureuses, à cause de sa famille et de la mienne, firent que nous nous quittames, alors que je voulais vivre avec elle à mon retour de l'armée.
Cest elle qui a troublé Claire, ma fiancée lors du bal de lHôtel de Ville, avec pour conséquence le don de la virginité de ma promise. Elle avait confié à Claire lors de notre rencontre fortuite quelle était venue à ce bal pour me reprendre, alors quelle mavait abandonné dix mois plus tôt. Elle considérait que Claire était une petite oie blanche et quelle navait quà claquer des doigts pour reprendre lhomme avec qui elle avait eu de fougueux rapports charnels. Cause dune jalousie excessive de Claire.
Après mon mariage, je lai retrouvé quatre ans après par hasard, quelques jours avant de prendre lavion pour un pays lointain. Nous avons passé toute une journée près de la gare Saint-Lazare, dans un hôtel du 9e arrondissement à Paris, à faire lamour comme des fous.
Mais elle a encombré mes songes durant une éternité !
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